L’hostellerie Bérard | fête ses 50 années de bonheur | La Cadière d’Azur dans le Var

Danièle, René et Jean-François Bérard © Hostellerie Bérard et Spa – Atelier de Marie

Perchée sur la colline du village médiéval de La Cadière d’Azur, L’Hostellerie Bérard est une affaire de famille qui a forgé son âme dans l’art de l’hospitalité, de la grande cuisine et du bien-être.

Retour en arrière: le 9 mars 1969, Danièle et René Bérard passent la porte de l’hôtel Azur à la Cadière, accompagnés de leur fille, Sandra. Ainsi débute la glorieuse saga familiale. René, enfant du village, veut se réaliser en cuisine. Danièle, la belle mentonnaise, venue vivre dans le Var, a le sens de l’accueil et de la décoration.

Ensemble, ils signent de leur nom la nouvelle enseigne de l’établissement, ainsi naîtra l’Hostellerie Bérard. Dès l’ouverture, les premiers plats du chef René séduisent la clientèle. À l’époque, on est servi sur une nappe en papier et le menu ne dépasse pas les 7,50 francs ! Mais le succès n’est pas loin.

L’hostellerie Bérard © Jerome Mondière

En 1976, le couvent du Xe siècle, attenant à l’hôtel, est acquis par les Bérard, ainsi que la bastide du XIXe siècle par la suite. De 1970 à 1990, la réputation grandissante de L’Hostellerie Bérard attire tous les grands pilotes, (circuit Paul Ricard au Castellet), qui viennent se régaler de la cuisine proposée par René.

Dès 1997, Les Bérard investissent en apportant plus de confort et de raffinement à leur affaire. La maison se distingue par son professionnalisme, s’attirant par la même occasion les éloges de la presse gastronomique qui tombe sous le charme de la cuisine provençale signée René Bérard.

2006, sera l’année de l’étoile Michelin et 2007, celle de la création d’un spa d’inspiration gallo-romaine sur 500 m2. De son côté, le jeune Jean-François prend ses marques aux fourneaux auprès de son père jusqu’en 2007, avant de prendre les rênes des cuisines en signant la carte du restaurant.

À 43 ans, Jean-François, jeune chef étoilé perpétue la tradition parentale: sublimer le produit et respecter la terre. L’histoire continue.