Breaking

Budapest, la perle du Danube

Budapest / Hôtels / Restaurants / Tourisme - Voyages / 25 mars 2017

Budapest Hotel Gellert
Budapest Hotel Gellert © Budapest Hotel Gellert

Entre raffinement et art de vivre : La « Perle du Danube » Budapest est l’une des plus belles villes d’Europe, façonnée par un passé légendaire et prestigieux. Prospère, elle attira de célèbres peuples – romains, huns, magyars, turcs… – qui l’envahirent tour à tour et modelèrent le visage polymorphe et séduisant qu’on lui connaît à présent.

Aujourd’hui, la réunion d’Obuda et son architecture de béton armé, de Buda la magnifique aux villas bourgeoises et de Pest la populaire, marque la capitale hongroise d’une captivante diversité. Lors d’une courte escapade, faites comme les Hongrois. Jouez au baby-foot, tentez une partie d’échecs dans l’un des 50 établissements de bains de la ville, ou dansez sur les rythmes tziganes et technos ! Et n’oubliez pas de prendre le temps d’une croisière sur le Danube et d’une dégustation de vin de Tokaj, « le roi des vins et le vin des rois » selon Louis XV.

Budapest, côté restaurants…

Le fameux goulash, l’authentique et traditionnelle « soupe du berger », continue de faire saliver les papilles de passage à Budapest. Les chefs Hongrois célèbrent toujours cette recette officielle et séduisent en y introduisant fraîcheur et légèreté, sans omettre les fameux paprikas, cumin et autres épices qui font la personnalité de cet art culinaire ancestral. Pour illustrer la vitalité de la scène gastronomique budapestoise, nous avons choisi quatre adresses singulières, perpétuant chacune à leur manière les héritages culturels d’une gastronomie raffinée. Du Rosenstein, table familiale pour gourmets, au Dio osant d’audacieuses associations entre passé et futur, il y a également le très branché Klassz aux faux-airs de bistrots d’antan, et enfin le Café Pierrot prouvant que le confort et l’élégance constituent toujours une des clés du succès.

• Rosenstein • Dans cette maison de qualité, Tibor Rosenstein – gagnant du Prix du meilleur restaurateur Hongrois en 2007 – rend hommage aux spécialités nationales. Tournedos à la hongroise ou côtelettes d’agneau aux herbes et à la sauce au Tokaj sont une savoureuse introduction à la gastronomie du pays. La carte des vins met en valeur les cépages locaux jouissant d’un climat particulier, entre continental et méditerranéen. L’intérêt et la curiosité qu’ils suscitent n’a d’égal que la surprise en bouche ! Mais le Rosenstein, dont la carte est multilingue, sait aussi s’ouvrir aux palais internationaux qui auront le choix de la découverte. Bien caché, l’endroit est loin d’être confidentiel puisque la réputation de son chef, tout comme sa convivialité et son service affable concourent à sa renommée. Pensez donc à réserver dans l’une de ses six salles à manger privées à l’élégance classique.

• Klassz • Un endroit chic où l’on a le bon goût de s’arrêter en arpentant les Champs-Elysées hongrois, que constitue l’Avenue Andrassy. L’endroit est autant prisé pour les déjeuners d’affaires que pour un repas léger, ou une longue dégustation des bijoux de la cave aux 130 étiquettes. La sommelière a l’art et la manière de vous conseiller l’accord parfait avec vos pâtes hongroises ou votre foie d’oie à la sauce de betterave. Vous constaterez que la carte associe la Hongrie à de nombreux pays pour une touche d’exotisme. La tendance penche du côté de la nouvelle cuisine grâce à des portions adaptées et des préparations légères. De plus, malgré l’effervescence qui règne dans ses deux salles, le service reste prévenant, et en repartant, vous pourrez vous procurer le nectar qui vous aura enivré à la boutique de vins prévue à cet effet.

• Café Pierrot •  Le charme des voûtes, du pianiste accompagnant le dîner, de la terrasse et du jardin réunis, sont des promesses de soirées romantiques au clair de lune. Cette institution budapestoise logée dans un bâtiment originaire du XIIème siècle accueille également le gratin de la ville. Dans le quartier médiéval, classé au patrimoine mondial de l’humanité, cette ancienne boulangerie, sert une cuisine légère dont les plats hongrois sont retravaillés, voire modernisés. La jolie terrasse donnant sur la rue Fortuna, le jardin intérieur ouvert de mars à octobre et la salle décorée de toiles brossant l’illustre Pierrot, apportent l’aisance recherchée lors d’une dégustation de haut niveau. Le romantisme se conjugue à tous les temps.

• Dio Restaurant & Bar • István Szür officie avec brio dans les cuisines de ce restaurant à la mode, bien qu’atypique. L’harmonie des contrastes y est un crédo dans le décor de la salle comme dans les assiettes, où les ingrédients typiquement magyars sont associés à des éléments inédits. Ou quand la chèvre et le blé rencontrent la fraise et la truffe… C’est en effet une véritable philosophie qui est ici appliquée. Les saveurs d’antan sont préservées et portées aux nues mais la nouveauté est apportée par les notes visuelles et esthétiques faisant leur entrée dans l’assiette. L’œil est séduit par tant de créativité et d’innovation, tandis qu’en bouche, les textures et les goûts font remonter nostalgie et émotion. L’évidente contradiction entre hier et demain semble alors aller de soi.

Budapest, côté hôtels…

Du classicisme à l’avant-garde, Budapest offre un choix multiple d’hôtels haut de gamme aux personnalités bien marquées. Du Corinthia Grand Hotel Royal au Lanchid19, en passant par le Danubius Hotel Gellért, la somptuosité des établissements rend toujours hommage, de façon singulière, aux heures de gloire de la cité magyare.

• Corinthia Grand Hotel Royal • L’élégant Corinthia Grand Hotel Royal cache un des plus scintillants joyaux de l’hôtellerie hongroise, au cœur même de Budapest. Les intérieurs reflètent la grandeur passée de la cité en intégrant le Royal Spa, qui maintient avec allure la tradition nationale des Bains. Le plus grand hôtel de l’Empire austro-hongrois a été rénové avec maestria pour rouvrir ses portes en 2002. Cette restauration, respectant le bâtiment original de 1886, fut couronnée en 2004 par le prix « Best Hotel Architecture ». Les salles de bal du palais sont devenues des salles de conférence mais les chambres conservent leur lustre ; sols de marbres, meubles de haut standing… Les espaces communs sont dignes d’un palace de luxe avec boiseries, dorures, lustres étincelants, épais tapis et fresques. La perfection du confort moderne dans un environnement de luxe d’époque ne manquera pas de séduire les amateurs de confort et d’authenticité. Corinthia Grand Hotel Royal, Erzsébet krt. 43-49. 1073 Budapest, Hongrie.
www.corinthia.com

• Danubius Hotel Gellért • Le XIXème siècle et son néoclassicisme n’ont pas l’apanage du luxe. Le Danubius Hotel Gellért en est un excellent témoin. C’est un vénérable palace ouvert depuis 1918, ainsi qu’un spa de style Art Nouveau renommé mondialement, tant pour la splendeur de ses décors que pour ses bienfaits, dignes d’un véritable centre de cure. L’hôtel et ses somptueux thermes participèrent d’une politique municipale, visant à faire de Budapest une des plus importantes villes d’eau d’Europe. Leur renommée traversa effectivement les frontières. Un vieil ascenseur privé donne accès aux bains, contribuant à rendre le lieu mythique, historique. Si les chambres ne comptent pas parmi les plus confortables de la ville, y séjourner constitue cependant une expérience inoubliable. La vue sur les rives du Danube et la colline Gellért ajoutant au sentiment d’éternité que dégage le lieu. Danubius, Hotel Gellért, Szent Gellért tér 1., 1111 Budapest, Hongrie
www.danubiushotels.com

• L’hôtel Lanchid 19 • Situé près du Pont des Chaînes, L’hôtel Lanchid 19, membre de Design Hotel, attire l’attention avec audace dès l’extérieur. Au Lanchid19, les designers Péter Sugár et László Benczúr ont pris le parti d’une architecture et de formes novatrices où le verre est roi. De la façade, colorée et changeante, d’où se dégage une impression de mouvement, au sol dévoilant par transparence les caves d’un ancien château d’eau romain, cet établissement 4 étoiles offre un « refuge tendance » à l’atmosphère décontractée. A l’intérieur, les chambres sont luxueuses, lumineuses mais pas impersonnelles comme finissent par l’être de nombreux établissements modernes. Encore une fois, la volonté est de laisser s’exprimer les legs du passé et les vestiges visibles sous vos pieds en sont une belle illustration. Le désir de marquer son temps se révèle un autre point commun avec ses aînés. Lanchid19 fait rimer modernité avec personnalité et originalité, une gageure.

Budapest, côté clubs…

Budapest s’internationalise très rapdiemment et les nouveaux bars à cocktails chics dans le style New Yorkais ont proliféré. En quête d’authenticité, il est préférable de choisir les traditionnels et non moins branchés « cafés en ruine ». Il s’agit de bars dansants aménagés dans d’anciens entrepôts abandonnés ou d’anciennes propriétés de l’époque communiste. Certains marchands de biens et promoteurs, en attente de travaux, louent également des immeubles aux oiseaux de nuit. Ces lieux, remarquables pour s’amuser et faire des rencontres, restent tout à fait abordables. Ces temples de la nuit ne sont parfois qu’éphémères, pensez donc à vous renseignez au préalable. Rareté incontournable lorsque vos dates le permettent, les soirées organisées dans des bains promettent des soirées insolites !

Bars à cocktails:
Fresco Liszt
Café & Lounge
1061 Budapest,
Liszt Ferenc tér 10.
Phone: +36 (1) 411-0915

Gresham Palace
Roosevelt Tér 5-6
Tel. + 36 (1) 268-6000
Tous les jours 11h -1h
Cafés en ruine:
Le Corvin Teto
VIII. Blaha Lujza square 1-2., Corvin Dept. Store, entry from Somogyi Béla street Map.
Tous les jours 18h – 5h
Tel: +36 20 77 22 984

Szimpla Kert
Kazinczy utca 14
Tel +36 1 352 4198

Article proposé par ADDICTRIP – Auteur: Ségolène Duhem


Étiquettes : , , , , , , ,

Jerome Chapman
Journaliste magazine Références Hôteliers Restaurateurs depuis 2000. Reportages : chefs, restaurants gastronomiques, hôtels haut de gamme et tourisme de luxe




Article précédent

Thailande: Bangkok, Pukhet, Phra Nga et Krabi

Article suivant

Yannick Franques: Belles saveurs de Riviera





Recommandé par la rédaction


Translate »
162 requêtes en 0,924 secondes